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Un cœur à l’écoute : le parcours de Mikelle Meaden en travail social

  le 31 mars, 2025

Depuis près de 30 ans, Mikelle Meaden accompagne des patients et leurs proches dans l’une des épreuves les plus difficiles de leur vie : faire face à un diagnostic médical grave. En tant que travailleuse sociale, elle offre du soutien, de l’écoute, et des ressources essentielles qui contribuent à améliorer la qualité de vie des personnes qu’elle accompagne.

Pourtant, son chemin vers le travail social n’a pas toujours été tracé d’avance. Après son baccalauréat, elle s’est rappelé un test d’aptitudes qu’elle avait passé au secondaire — un test qui lui avait recommandé le travail social comme une option prometteuse. Curieuse, elle s’est inscrite à un cours d’introduction… et ça a été une révélation.

« J’ai toujours su que je voulais travailler avec des gens », confie Mikelle. Dès son adolescence, elle avait déjà cette fibre humaine, ayant travaillé dans une résidence pour aînés. Elle se souvient avoir particulièrement aimé venir en aide aux personnes vivant avec des troubles cognitifs.

Ce bagage personnel et ses études l’ont menée à entreprendre une maîtrise de deux ans en travail social.

Elle a commencé sa carrière à l’Hôpital Victoria, dans une unité de médecine générale, avant de rejoindre l’équipe des sciences neurologiques cliniques (CNS) au London Health Sciences Centre (LHSC), où elle travaille encore aujourd’hui.

« On est vraiment chanceux ici », dit-elle. « On a plusieurs travailleuses sociales sur l’étage, chacune spécialisée dans un domaine bien précis. »

L’équipe compte des spécialistes en neurochirurgie, en épilepsie et en AVC. Mikelle, elle, œuvre en neurologie générale, ce qui lui permet de soutenir une grande variété de patients qui ne rentrent pas forcément dans une catégorie bien définie.

Dans le cas des patients atteints de tumeurs cérébrales, c’est généralement la travailleuse sociale en neurochirurgie qui les rencontre pendant leur hospitalisation. Mais si la personne est réadmise plus tard pour d’autres symptômes, c’est Mikelle qui entre en scène. Son rôle est alors d’aider le patient et sa famille à composer avec les défis quotidiens liés au diagnostic, et de faire en sorte qu’ils aient accès aux bons services une fois de retour à la maison.

Ce qui a attiré Mikelle vers le travail social reste ce qui la passionne le plus encore aujourd’hui : le contact humain.

« Que ce soit à l’hôpital ou en clinique externe, je rencontre les gens dans des moments extrêmement vulnérables », explique-t-elle. « Ce que j’aime, c’est prendre le temps de les écouter, de connaître leur histoire, pas juste comme patients, mais comme personnes. Je suis toujours touchée par la confiance qu’ils nous accordent en partageant leur vécu. »
La force et la résilience des personnes qu’elle rencontre l’inspirent au quotidien. Elle sait que faire face à un diagnostic neurologique peut être accablant.

« On veut toujours qu’ils sachent qu’ils ne sont pas seuls », dit Mikelle. « Certains ont besoin d’aide tout de suite, d’autres trouvent simplement du réconfort à savoir que quelqu’un est là si jamais ils ont besoin. On est là, pour les soutenir, peu importe où ils en sont. »